Améliorer la prévention, le dépistage et le suivi VIH/SIDA/IST - Centre Social Mer et Colline
2010
Action chaînée avec : Améliorer la prévention, le dépistage et le suivi VIH/SIDA/IST - Centre Social Mer et Colline - 2009
Porteur de l'action : Centre Social Mer et Colline, Association
16 bd de la Verrerie , 13008 Marseille
04 91 72 22 91
Thème
VIH-Sida IST
Programmes
-
Programme 14 : Améliorer la prévention, le dépistage et le suivi du VIH/SIDA/IST
- Objectif 2 : Soutenir des programmes de prévention VIH et IST en direction de la population générale et plus particulièrement les femmes et les jeunes
Contexte
Le Centre Social Mer et Colline a entrepris depuis de nombreuses années un travail de sensibilisation sur les problèmes de toxicomanie et de SIDA. En effet, les quartiers de la Madrague-Montredon et de la Verrerie ont toujours connu des problèmes de toxicomanie (des années 1970 à nos jours) et de trafic de stupéfiants. De 1990 à 1998, onze décès liés à la problématique de la toxicomanie ont été recensés. Trois décès suite au SIDA et huit autres cas par over-dose. C’est pourquoi depuis 1998, le centre social Mer et Colline met en place tout au long de l’année des
actions de lutte contre le SIDA et la toxicomanie avec des temps forts comme le 1er décembre, date symbolique dans le cadre de son action. De manière générale, l’action de prévention s’inscrit dans le cadre d’une problématique globale de santé en direction de la population vivant sur la zone d’intervention du Centre Social. Population qui depuis une vingtaine d’année est happée par un processus de paupérisation et d’exclusion. Cependant, les difficultés et les risques qu’encourent les jeunes et les adultes en proie à la toxicomanie obligent le centre social à concentrer son action sur cette frange de la population. En effet, la banalisation de la consommation des stupéfiants et des drogues dures constatée sur le territoire d’intervention est un sujet de préoccupation qui oblige à une action cohérente et efficace tant sur le problème de la toxicomanie que sur les risques de transmission du VIH et de l’hépatite C.
Cette banalisation favorise le développement de la toxicomanie, conduisant les personnes les plus fragiles à sombrer dans l'univers de la marginalité et de la délinquance. L’usage intensif des stupéfiants, outre le fait qu’il réduit la vigilance, augmente les comportements à risque tels que les rapports non protégés et l’échange de seringues, facteurs importants de transmission du VIH, de l’hépatite C et des IST.
Si l’action vise en priorité un public jeune, elle ne se réduit pas à cette partie de la population. En effet, l’intervention du Centre Social est conçue pour toucher un public plus large constitué de collégiens, de lycéens, de personnes handicapées et surtout de femmes. Ce choix est dicté par le fait que la population de notre zone d’intervention, dans la tranche d’âge 15-50 ans, a à 90 % un bas niveau de qualification, dont 79% ont un niveau V et VI. Le faible niveau d’éducation est indéniablement un facteur favorisant les prises de risque et par voie de conséquence la transmission du VIH et des IST. Raison pour laquelle l’action de prévention du Centre Social est aussi axée sur la transmission des connaissances pour réduire les comportements à risque.
actions de lutte contre le SIDA et la toxicomanie avec des temps forts comme le 1er décembre, date symbolique dans le cadre de son action. De manière générale, l’action de prévention s’inscrit dans le cadre d’une problématique globale de santé en direction de la population vivant sur la zone d’intervention du Centre Social. Population qui depuis une vingtaine d’année est happée par un processus de paupérisation et d’exclusion. Cependant, les difficultés et les risques qu’encourent les jeunes et les adultes en proie à la toxicomanie obligent le centre social à concentrer son action sur cette frange de la population. En effet, la banalisation de la consommation des stupéfiants et des drogues dures constatée sur le territoire d’intervention est un sujet de préoccupation qui oblige à une action cohérente et efficace tant sur le problème de la toxicomanie que sur les risques de transmission du VIH et de l’hépatite C.
Cette banalisation favorise le développement de la toxicomanie, conduisant les personnes les plus fragiles à sombrer dans l'univers de la marginalité et de la délinquance. L’usage intensif des stupéfiants, outre le fait qu’il réduit la vigilance, augmente les comportements à risque tels que les rapports non protégés et l’échange de seringues, facteurs importants de transmission du VIH, de l’hépatite C et des IST.
Si l’action vise en priorité un public jeune, elle ne se réduit pas à cette partie de la population. En effet, l’intervention du Centre Social est conçue pour toucher un public plus large constitué de collégiens, de lycéens, de personnes handicapées et surtout de femmes. Ce choix est dicté par le fait que la population de notre zone d’intervention, dans la tranche d’âge 15-50 ans, a à 90 % un bas niveau de qualification, dont 79% ont un niveau V et VI. Le faible niveau d’éducation est indéniablement un facteur favorisant les prises de risque et par voie de conséquence la transmission du VIH et des IST. Raison pour laquelle l’action de prévention du Centre Social est aussi axée sur la transmission des connaissances pour réduire les comportements à risque.
Objectif de l'action
* Objectifs généraux
- Continuer à combattre les idées reçues sur le SIDA
- Permettre une meilleure perception des risques de transmission du VIH
- Maintenir un bon niveau d'information auprès de 300 élèves du L.E.P. Poinso Chapuis, des jeunes de la cité, des familles du secteur (et plus spécialement les femmes)…
* Objectifs opérationnels
- Informer et sensibiliser à la problématique de la prévention VIH auprès du public jeunes
- Travailler sur les conduites à risque en amenant le public cible à mieux «conscientiser» les prises de risque «irresponsables» par une approche collective et individuelle
- Continuer à combattre les idées reçues sur le SIDA
- Permettre une meilleure perception des risques de transmission du VIH
- Maintenir un bon niveau d'information auprès de 300 élèves du L.E.P. Poinso Chapuis, des jeunes de la cité, des familles du secteur (et plus spécialement les femmes)…
* Objectifs opérationnels
- Informer et sensibiliser à la problématique de la prévention VIH auprès du public jeunes
- Travailler sur les conduites à risque en amenant le public cible à mieux «conscientiser» les prises de risque «irresponsables» par une approche collective et individuelle
Description
* Public scolaire
- Mise en place d’ateliers constitués de 15 à 20 collégiens/lycéens, supervisés par des professionnels de la prévention (Planning Familial 13, CIDAG, association "Repères", Chrétiens et Sida, CRIPS, etc.)
- Organisation de théâtre-forum avec groupe de parole au bénéfice des établissements scolaires présents sur le territoire (un TF pour deux classes suivi par deux groupes de parole pour chacune d’elle)
* Public jeune hors scolaire et public adulte
- Organisation d'une conférence-débat sur la thématique prévention SIDA et IST
- Mise en place, si besoin, de suivis individuels assurés par une psychologue clinicienne
- Mise en place d’ateliers constitués de 15 à 20 collégiens/lycéens, supervisés par des professionnels de la prévention (Planning Familial 13, CIDAG, association "Repères", Chrétiens et Sida, CRIPS, etc.)
- Organisation de théâtre-forum avec groupe de parole au bénéfice des établissements scolaires présents sur le territoire (un TF pour deux classes suivi par deux groupes de parole pour chacune d’elle)
* Public jeune hors scolaire et public adulte
- Organisation d'une conférence-débat sur la thématique prévention SIDA et IST
- Mise en place, si besoin, de suivis individuels assurés par une psychologue clinicienne
Partenaire de l'action
Associations, Ville de Marseille, LEP Poinso-Chapuis, Collège Sylvain Menu
Année de début de réalisation
2010
Année de fin de réalisation
2010
Durée
11 mois (de janvier 2010 à novembre 2010)
Fréquence
Suivie
Public
Préadolescents (10-12 ans), Adolescents (13-18 ans), Jeunes 16-25 ans (insertion professionnelle), Adultes 18-55 ans, Professionnels du social, Parents, Personnes en difficulté socio-économique, Femme
Nombre de personnes concernées
300 personnes (prévisionnel)
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Consultation ou accueil individualisé de prévention, Accueil, écoute, orientation
Outils et supports utilisés :
Préservatifs
Financeur
- Collectivités territoriales : Ville de Marseille : 3 500 € €
- Fonds propres : Produits de gestion courante : 1 363 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs qualitatifs
- Participation des collégiens et lycéens aux ateliers
- Modification des représentations entre le début et la fin de l'action
- Participation des bénéficiaires aux groupes de parole
- Participation des intervenants sociaux
- Satisfaction des bénéficiaires
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de préservatifs distribués
- Nombre de participants à chaque action
- Participation des collégiens et lycéens aux ateliers
- Modification des représentations entre le début et la fin de l'action
- Participation des bénéficiaires aux groupes de parole
- Participation des intervenants sociaux
- Satisfaction des bénéficiaires
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de préservatifs distribués
- Nombre de participants à chaque action
Lieu d'intervention
Centre social Mer et Colline, Lycée Poinso Chapuis, Collège Sylvain Menu
Niveau géographique
Départemental, Territorial
Commune
Marseille
Niveau départemental
Bouches-du-Rhône
Niveau territorial de santé
Marseille
Plan national
VIH/SIDA/IST - Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (2010 - 2014)
Action(s) lolf
PSS 12. Accès à la santé et éducation à la santé, PSS 12.2 Santé des populations en difficulté, PSS 13. Prévention des risques infectieux et des risques liés aux soins, PSS 13.1 VIH / SIDA / IST / Hépatites, PSS 14. Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades, PSS 14.5 Autres maladies chroniques
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)