Éducation thérapeutique des patients atteints d'hépatite C (en CSAPA)
2012
Porteur de l'action : Association Béarn Addictions (CSAPA), Association
23 rue du Maréchal Joffre , Pau
05 59 27 42 43
Thème
Conduites addictives, Hépatites (VHB - VHC), Maladies chroniques (autres)
Pathologie ETP
Conduites addictives, Infection, Hépatite virale
Prise en charge
En ambulatoire
Programmes
-
Programme : Hépatites
-
Programme : Programme régional d'éducation thérapeutique du patient
-
Programme Schéma Addicto : Schéma régional addictologie
Objectif de l'action
*Objectif général
-Favoriser et permettre le traitement de l'hépatite C pour les populations, précarisées ou non, prises en charge par un service d'addictologie ou de réduction des risques, les responsabiliser et les rendre acteur de leur traitement.
-Favoriser et permettre le traitement de l'hépatite C pour les populations, précarisées ou non, prises en charge par un service d'addictologie ou de réduction des risques, les responsabiliser et les rendre acteur de leur traitement.
Description
*le dépistage
-Pour toute personne s'adressant au centre de soins, une proposition de dépistage de l'hépatite B et C est faite. Un message de prévention et d’information est réalisé. Il y a la possibilité que les prélèvements se fassent au CSAPA.
*le traitement
-une première synthèse est menée, avec l'équipe et le patient, concernant les conditions de mise en traitement (le bilan somatique,
les antécédents psychiatriques, sur le plan addictologique : consommations (alcool ou autre), modes de consommation, (notamment injection de buprénorphine haut dosage ou autre...),la pratique de l'injection,la couverture sociale, la demande d'ALD, l'entourage, le logement, le travail.)
-un entretien de type motivationnel est mené par l'infirmière référente avec le patient, l’objectif étant que l'usager se responsabilise et devienne acteur de ses soins. Cette phase préparatoire est importante
-En fonction des besoins repérés et des demandes du patient un programme spécifique va être mis en place. Cette phase peut durer plusieurs mois avant le début du traitement à proprement parlé. La pluralité de l'équipe nous autorise à abaisser les seuils d'exigence demandés aux patients et nous permet de nous adapter aux populations les plus précaires. Toutefois, un minimum de conditions est nécessaire.
Une attention particulière est portée sur la consommation d'alcool et sa régulation.
-Le patient rencontre ensuite le médecin du centre, l'hépatologue, le psychiatre et l'infirmière. Cette dernière aura en charge l'accompagnement à la mise en place du traitement, l'apprentissage de l'injection de l'Interféron ainsi que l'éducation thérapeutique proprement dite. Pour cela, elle préparera le patient, et très souvent l'entourage, afin qu'il puisse repérer les effets secondaires et les signaler à l'infirmière le cas échéant. Le travail portera également sur l'importance des horaires réguliers de la prise de traitements, les contre indications, les conseils sur l'hygiène de vie, les adaptations à mettre en place face à certains effets secondaires (troubles de l'appétit...).
-Le traitement sera initié au centre de soins les premières semaines, puis, une fois le patient en capacité de pratiquer lui même les injections (asepsie, technique....) il pourra les réaliser à son domicile. Une visite au minimum une fois par mois avec l'hépatologue est prévue pour le suivi du traitement et une fois par semaine avec l'infirmière et le médecin du CSAPA. Cette visite est très souvent couplée avec celle de la venue du patient au centre pour son traitement de substitution.
*la coordination
-Le dossier du patient contient les informations le concernant. Par ailleurs, afin de coordonner les actions, les intervenants tous professionnels du CSAPA se réunissent en réunion de synthèse le mardi matin. Une fois par mois, un temps d'échange est également prévu avec l'hépatologue intervenant au sein de la structure.
Par ailleurs, des temps de concertation particuliers peuvent être mis en place entre le médecin référent et l'infirmière en charge du programme.
-Avant tout échange d'information avec un intervenant quelconque, extérieur au CSAPA, l'accord est demandé au patient.
Information par écrit au médecin généraliste de la mise en place du traitement et lors de chaque visite avec l'hépatologue.
Appel téléphonique au médecin généraliste si information spécifique et particulière.
Travail en partenariat lorsque cela est nécessaire avec les laboratoires d'analyses médicales, les radiologues, les pharmacies, afin de faciliter l'accès au soin pour les publics les plus précaires
*Confidentialité et déontologie
Le consentement pour l'entrée en soin est faite par écrit pour chaque patient. Les règles de confidentialité sont celles qui s'appliquent au CSAPA. Tous les professionnels y travaillant sont soumis au secret professionnel.
-L'information concernant la gestion des dossiers informatisés et de la confidentialité est précisée à chaque patient et rappelée dans le règlement de fonctionnement qui est donné lors de l'accueil. Par aillleurs, dans toutes les salles d'attente, conformément aux recommandations de la CNIL, un affichage rappelle les droits des usagers quant à l'accès et droits relatifs aux informations les concernant.
-Le dossier spécifique éducation thérapeutique est un dossier papier, dans une armoire verrouillée accessible aux médecins et infirmières
-Pour toute personne s'adressant au centre de soins, une proposition de dépistage de l'hépatite B et C est faite. Un message de prévention et d’information est réalisé. Il y a la possibilité que les prélèvements se fassent au CSAPA.
*le traitement
-une première synthèse est menée, avec l'équipe et le patient, concernant les conditions de mise en traitement (le bilan somatique,
les antécédents psychiatriques, sur le plan addictologique : consommations (alcool ou autre), modes de consommation, (notamment injection de buprénorphine haut dosage ou autre...),la pratique de l'injection,la couverture sociale, la demande d'ALD, l'entourage, le logement, le travail.)
-un entretien de type motivationnel est mené par l'infirmière référente avec le patient, l’objectif étant que l'usager se responsabilise et devienne acteur de ses soins. Cette phase préparatoire est importante
-En fonction des besoins repérés et des demandes du patient un programme spécifique va être mis en place. Cette phase peut durer plusieurs mois avant le début du traitement à proprement parlé. La pluralité de l'équipe nous autorise à abaisser les seuils d'exigence demandés aux patients et nous permet de nous adapter aux populations les plus précaires. Toutefois, un minimum de conditions est nécessaire.
Une attention particulière est portée sur la consommation d'alcool et sa régulation.
-Le patient rencontre ensuite le médecin du centre, l'hépatologue, le psychiatre et l'infirmière. Cette dernière aura en charge l'accompagnement à la mise en place du traitement, l'apprentissage de l'injection de l'Interféron ainsi que l'éducation thérapeutique proprement dite. Pour cela, elle préparera le patient, et très souvent l'entourage, afin qu'il puisse repérer les effets secondaires et les signaler à l'infirmière le cas échéant. Le travail portera également sur l'importance des horaires réguliers de la prise de traitements, les contre indications, les conseils sur l'hygiène de vie, les adaptations à mettre en place face à certains effets secondaires (troubles de l'appétit...).
-Le traitement sera initié au centre de soins les premières semaines, puis, une fois le patient en capacité de pratiquer lui même les injections (asepsie, technique....) il pourra les réaliser à son domicile. Une visite au minimum une fois par mois avec l'hépatologue est prévue pour le suivi du traitement et une fois par semaine avec l'infirmière et le médecin du CSAPA. Cette visite est très souvent couplée avec celle de la venue du patient au centre pour son traitement de substitution.
*la coordination
-Le dossier du patient contient les informations le concernant. Par ailleurs, afin de coordonner les actions, les intervenants tous professionnels du CSAPA se réunissent en réunion de synthèse le mardi matin. Une fois par mois, un temps d'échange est également prévu avec l'hépatologue intervenant au sein de la structure.
Par ailleurs, des temps de concertation particuliers peuvent être mis en place entre le médecin référent et l'infirmière en charge du programme.
-Avant tout échange d'information avec un intervenant quelconque, extérieur au CSAPA, l'accord est demandé au patient.
Information par écrit au médecin généraliste de la mise en place du traitement et lors de chaque visite avec l'hépatologue.
Appel téléphonique au médecin généraliste si information spécifique et particulière.
Travail en partenariat lorsque cela est nécessaire avec les laboratoires d'analyses médicales, les radiologues, les pharmacies, afin de faciliter l'accès au soin pour les publics les plus précaires
*Confidentialité et déontologie
Le consentement pour l'entrée en soin est faite par écrit pour chaque patient. Les règles de confidentialité sont celles qui s'appliquent au CSAPA. Tous les professionnels y travaillant sont soumis au secret professionnel.
-L'information concernant la gestion des dossiers informatisés et de la confidentialité est précisée à chaque patient et rappelée dans le règlement de fonctionnement qui est donné lors de l'accueil. Par aillleurs, dans toutes les salles d'attente, conformément aux recommandations de la CNIL, un affichage rappelle les droits des usagers quant à l'accès et droits relatifs aux informations les concernant.
-Le dossier spécifique éducation thérapeutique est un dossier papier, dans une armoire verrouillée accessible aux médecins et infirmières
Année de début de réalisation
2012
Année de fin de réalisation
2016
Durée
4 ans
Fréquence
Suivie
Public
Tout public
Nombre de personnes concernées
10
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Education pour la santé, Consultation de dépistage, Consultation ou accueil individualisé de prévention, Prise en charge sociale, Prise en charge médicale, Education thérapeutique, Accueil, écoute, orientation
Evaluation de l'action
*Evaluation annuelle
-L'auto évaluation du programme portera à la fois tant sur les résultats du programme que sur son déroulement. Pour cela, des entretiens avec le patient seront nécessaires.
Les critères d'évaluation seront :
Nombre de consultations
Nombre de traitements menés à terme
Compliance du patient au traitement
*Evaluation quadriennale
Les modalités de l'évaluation quadriennale seront les mêmes que pour celle annuelle. Les critères seront identiques.
-L'auto évaluation du programme portera à la fois tant sur les résultats du programme que sur son déroulement. Pour cela, des entretiens avec le patient seront nécessaires.
Les critères d'évaluation seront :
Nombre de consultations
Nombre de traitements menés à terme
Compliance du patient au traitement
*Evaluation quadriennale
Les modalités de l'évaluation quadriennale seront les mêmes que pour celle annuelle. Les critères seront identiques.
Secteur d'activité
Etablissement de santé
Niveau géographique
Territorial
Commune
Pau
Niveau territorial de santé
Pau et Agglomération
Plan national
HEPATITES - Programme national hépatites virales C et B, MALADIES CHRONIQUES - Plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, DROGUES - Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies (2008-2011)
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)