Le choix d'Ymelda - documentaire de 52'
2012
Porteur de l'action : Beau Comme les Antilles (BCA Communication) - SARL (BCA Communication)
Résidence Anse des Rochers- Immeuble Orchidée- Appts 714/744
0690 39 85 49
Thème
VIH-Sida IST
Programmes
-
Programme : Programme régional d'accès à la prévention et aux soins (PRAPS) Populations immigrées
- Objectif : Développer une prévention spécifique et de proximité
-
Programme : Schéma régional de prévention- Axe 3 Décliner les priorités de santé dans des programmes ou actions de prévention
- Objectif : Favoriser le recours au dépistage
Contexte
En 1984, la Martinique découvrait son premier cas de sida. Bientôt 30 ans de lutte et de prévention plus tard , le nombre de nouveaux cas de VIH dans l'île est sensiblement le même chaque année (près de cinquante cas découverts par an). L'évolution de l'épidémie demeure aujourd'hui préoccupante dans ce département d'outre-mer , qui se situe en cinquième position des départements français les plus touchés, avec près de patients atteints du VIH suivis par le CHU de Fort de France(chiffres 2009 INVS).
Les représentations sociales du VIH/sida et la forte stigmatisation des personnes séropositives constituent un frein à la prévention. Souvent perçus comme peu « fréquentables », les séropositifs vivent avec le poids du silence et de la honte. 28% de personnes contaminées n'ont parlé à personne de leur séropositivité.
La discrimination contre les personnes infectées par le VIH et les tabous autour de la sexualité vont à l'encontre des pratiques associatives de prévention et de la responsabilisation individuelle au cours des relations sexuelles. Tous ces comportements conduisent au maintien d 'un niveau élevé de contamination et à un dépistage et une prise en charge souvent tardifs, qui augmentent le risque de décès . Ainsi, en 2009, on dénombrait six morts du SIDA, en Martinique.
Aussi, ces constats préoccupant en matière de sous information , de prévention insuffisante du VIH concernent plus particulièrement les hommes ayant des relations avec des hommes ainsi que les migrants. Les besoins en la matière sont d'une grande acuité. En effet, en Martinique , le nombre d'Hommes ayant des rapport s sexuels avec des Hommes (HSH) est d'environ 3% soit 6.000 hommes (enquête KABP -Knowledge Attitude, Behaviour, Practice- et de l'ANRS- Agence nationale de recherche sur le Sida- en 2004). Malgré ce nombre important, la « communauté » gay reste relativement invisible et extrêmement stigmatisée.
D'un autre coté en Martinique , les migrants sont à 90% d 'origine caribéenne. Les communautés les plus importantes sont les Haïtiens (30%), les Saint-Luciens (30%) et les dominiquais (5%), tous créolophones. Au niveau épidémiologique, le COREVIH-Martinique indique qu'en 2010, 11% des patients séropositifs de la file active martiniquaise étaient nés à l'étranger , parmi lesquels plus de 2/3 étaient haïtiens. Les Saint Luciens quant à eux, représentent 10% des étrangers de la file active martiniquaise.
Aussi, placer les enjeux de prévention également au centre des communautés de migrants fait partie des priorités. D'autant plus qu'un certain nombre de migrants tout en bas de l'échelle sociale- ouvriers agricoles ou du BTP, petits marchands ambulants- sont analphabètes ou ont un niveau de scolarisation extrêmement faible et donc un accès à l'information beaucoup plus limité. Faute d'information, beaucoup de
migrants se découvrent séropositifs au stade Sida lorsque les premiers symptômes de maladies opportunistes surviennent.
Ainsi pour palier ce déficit d'informations, il est important d'avoir des outils adaptés. Or, depuis la mise en place du groupe de travail Migrants du TA Martinique, il a été constaté par Aides, notamment, que les outils de prévention, notamment les brochures, destinés au public migrant n'étaient pas adaptés au contexte caribéen. En effet, la plupart des brochures de prévention destinées aux migrants s'adressent à la communauté africaine, y compris les brochures institutionnelles éditées par l 'INPES. De même que très peu de brochures sont éditées en créole.
L'action de conception , réalisation et diffusion d'un film tv et du dvd qui en découlera, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet médical de territoire , de l 'organisation de la permanence des soins et de la définition des priorités en matière de prévention ...menées par l'ARS Martinique.
Plus particulièrement l'action répond au développement de la prévention et à la réduction de la mortalité et des inégalités sociales et infra territoriales de santé.
Les représentations sociales du VIH/sida et la forte stigmatisation des personnes séropositives constituent un frein à la prévention. Souvent perçus comme peu « fréquentables », les séropositifs vivent avec le poids du silence et de la honte. 28% de personnes contaminées n'ont parlé à personne de leur séropositivité.
La discrimination contre les personnes infectées par le VIH et les tabous autour de la sexualité vont à l'encontre des pratiques associatives de prévention et de la responsabilisation individuelle au cours des relations sexuelles. Tous ces comportements conduisent au maintien d 'un niveau élevé de contamination et à un dépistage et une prise en charge souvent tardifs, qui augmentent le risque de décès . Ainsi, en 2009, on dénombrait six morts du SIDA, en Martinique.
Aussi, ces constats préoccupant en matière de sous information , de prévention insuffisante du VIH concernent plus particulièrement les hommes ayant des relations avec des hommes ainsi que les migrants. Les besoins en la matière sont d'une grande acuité. En effet, en Martinique , le nombre d'Hommes ayant des rapport s sexuels avec des Hommes (HSH) est d'environ 3% soit 6.000 hommes (enquête KABP -Knowledge Attitude, Behaviour, Practice- et de l'ANRS- Agence nationale de recherche sur le Sida- en 2004). Malgré ce nombre important, la « communauté » gay reste relativement invisible et extrêmement stigmatisée.
D'un autre coté en Martinique , les migrants sont à 90% d 'origine caribéenne. Les communautés les plus importantes sont les Haïtiens (30%), les Saint-Luciens (30%) et les dominiquais (5%), tous créolophones. Au niveau épidémiologique, le COREVIH-Martinique indique qu'en 2010, 11% des patients séropositifs de la file active martiniquaise étaient nés à l'étranger , parmi lesquels plus de 2/3 étaient haïtiens. Les Saint Luciens quant à eux, représentent 10% des étrangers de la file active martiniquaise.
Aussi, placer les enjeux de prévention également au centre des communautés de migrants fait partie des priorités. D'autant plus qu'un certain nombre de migrants tout en bas de l'échelle sociale- ouvriers agricoles ou du BTP, petits marchands ambulants- sont analphabètes ou ont un niveau de scolarisation extrêmement faible et donc un accès à l'information beaucoup plus limité. Faute d'information, beaucoup de
migrants se découvrent séropositifs au stade Sida lorsque les premiers symptômes de maladies opportunistes surviennent.
Ainsi pour palier ce déficit d'informations, il est important d'avoir des outils adaptés. Or, depuis la mise en place du groupe de travail Migrants du TA Martinique, il a été constaté par Aides, notamment, que les outils de prévention, notamment les brochures, destinés au public migrant n'étaient pas adaptés au contexte caribéen. En effet, la plupart des brochures de prévention destinées aux migrants s'adressent à la communauté africaine, y compris les brochures institutionnelles éditées par l 'INPES. De même que très peu de brochures sont éditées en créole.
L'action de conception , réalisation et diffusion d'un film tv et du dvd qui en découlera, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet médical de territoire , de l 'organisation de la permanence des soins et de la définition des priorités en matière de prévention ...menées par l'ARS Martinique.
Plus particulièrement l'action répond au développement de la prévention et à la réduction de la mortalité et des inégalités sociales et infra territoriales de santé.
Objectif de l'action
* Objectif général
* Objectifs opérationnels
- inciter à un accès plus précoce aux soins pour les personnes dépistées et ayant un résultat positif
- soutenir, au long de leur parcours, les personnes confrontées au VIH dans leur besoins de dicibilité, de réduction des risques et de reconnaissance par la population martiniquaise.
* Objectifs opérationnels
- inciter à un accès plus précoce aux soins pour les personnes dépistées et ayant un résultat positif
- soutenir, au long de leur parcours, les personnes confrontées au VIH dans leur besoins de dicibilité, de réduction des risques et de reconnaissance par la population martiniquaise.
Description
* Conception de l'outil:
- Préparation d'un film de 52' pour la télévision
3 mois avec un réalisateur, un co auteur
- Tournage : 2 mois par une équipe de 2 personnes un réalisateur/caméraman , un ingénieur du son.
- Montage-post /production : 2 mois avec une équipe de 2 personnes un réalisateur/caméraman, un chef monteur.
* Organisation de deux diffusions du film à la télévision :
- la première à 20H afin de toucher 80 000 personnes environ
- la deuxième en seconde partie de soirée afin de toucher 20 000 personnes environ.
*Organisation de 50 projections-débats sur 18 mois :
- auprès des hommes ayant des relations avec des hommes,
- auprès des migrants,
- et auprès des lycéens /étudiants et des jeunes des quartiers.
Soit en moyenne trois projections- débats par mois, avec 50 personnes en moyenne,
- Préparation d'un film de 52' pour la télévision
3 mois avec un réalisateur, un co auteur
- Tournage : 2 mois par une équipe de 2 personnes un réalisateur/caméraman , un ingénieur du son.
- Montage-post /production : 2 mois avec une équipe de 2 personnes un réalisateur/caméraman, un chef monteur.
* Organisation de deux diffusions du film à la télévision :
- la première à 20H afin de toucher 80 000 personnes environ
- la deuxième en seconde partie de soirée afin de toucher 20 000 personnes environ.
*Organisation de 50 projections-débats sur 18 mois :
- auprès des hommes ayant des relations avec des hommes,
- auprès des migrants,
- et auprès des lycéens /étudiants et des jeunes des quartiers.
Soit en moyenne trois projections- débats par mois, avec 50 personnes en moyenne,
Année de début de réalisation
2012
Année de fin de réalisation
2012
Durée
Mai 2012 à
Fréquence
Répétitive
Public
Adolescents (13-18 ans), Tout public, Etudiants, apprentis, Personnes immigrées, Autre
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Production, analyse ou valorisation d'outil
Outils et supports créés :
Film " le choix d'Ymelda"
Financeur
- ARS : 10 000 € €
- Autre : AIDES: 5 000 €; Martinique 1ère: 58 002 €; BCI communication : 1 733 €; CNC 25 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- nombre de téléspectateurs ayant regardé le programme à la télévision (sondage Médiamétrie)
- nombre des réunions-débats avec projection du film
- nombre de participants
* Indicateurs qualitatifs
- les retombées presse de l'annonce de la diffusion TV du film (nombre d 'articles)
- nombre de téléspectateurs ayant regardé le programme à la télévision (sondage Médiamétrie)
- nombre des réunions-débats avec projection du film
- nombre de participants
* Indicateurs qualitatifs
- les retombées presse de l'annonce de la diffusion TV du film (nombre d 'articles)
Secteur d'activité
Etablissement scolaire : lycée, Université, Autre
Niveau géographique
Départemental, Territorial
Niveau départemental
Martinique
Niveau territorial de santé
Territoire de santé Centre, Nord Atlantique, Nord Caraibe, Sud
Plan national
VIH/SIDA/IST - Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (2010 - 2014)
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)