Promotion de la santé, prévention et réduction des risques liés à la sexualité : éducation à la sexualité au moyen d'animations auprès de groupes d'âge scolaire
2016
Action chaînée avec : Promotion de la santé, prévention et réduction des risques liés à la sexualité - Éducation à la sexualité au moyen d'animations auprès de groupes d'âge scolaire. - 2013
Porteur de l'action : Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF 67), Association
13 rue du 22 Novembre , Strasbourg
03 88 32 28 28
Thème
Sexualité (contraception, IVG), VIH-Sida IST, Hépatites (VHB - VHC), Santé scolaire, Précarité, Violence (dont mutilations sexuelles), Compétences psychosociales
Contexte
La sexualité peut entraîner de nombreuses prises de risque : grossesses non désirées, IST/VIH, violences, souffrance psychique...
Même si l’Alsace a des chiffres proportionnellement moins importants que les chiffres nationaux, il y a entre 4500 et 5000 avortements par an, dont presque 6 % concernent des jeunes femmes mineures.
En ce qui concerne le VIH/SIDA, selon le COREVIH, il y a une nette augmentation des nouveaux dépistés parmi les personnes âgées de 20 à 29 ans et le nombre des nouveaux contaminés parmi les 30/39 ans qui avait diminué, est à nouveau en augmentation (données 2013). On estime de plus que de nombreuses personnes séropositives ne sont pas encore dépistées .L’Alsace est une région à prévalence forte en ce qui concerne le VIH et les hépatites B et C.
Les chiffres concernant les violences sont largement sous estimés, en particulier pour les viols. Le besoin d’information sur ces thèmes est très grand, en particulier chez les jeunes.
De façon à permettre aux jeunes de s’exprimer entre pairs sur ces sujets le Planning a depuis des années développé des animations en petits groupes de jeunes. Cette forme d’animation est considérée comme un moyen essentiel de prévention des risques sexuels qui permet de développer l’empowerment dans cette population.
Depuis de nombreuses années, les professionnels en contact avec les adolescent(e)s (infirmières scolaires mais aussi éducateurs-trices en instituts médico-pédagogiques ou instituts médico-éducatifs, missions locales…..) sont en demande d’intervention par des intervenants extérieurs compétents en matière d’éducation à la sexualité et de prévention des comportements à risques qui y sont liés.
Certains, formés, pourraient intervenir sur ces questions mais préfèrent parfois faire appel à un professionnel extérieur, tant les questions liées à la sexualité, relevant de l’intime, leur paraissent nécessiter un appui extérieur. Les populations ciblées ne sont pas toujours aussi bien informées qu’on pourrait le croire :
beaucoup de fausses informations et stéréotypes circulent d’autant plus que les personnes sont éloignées des ressources d’information.
Notre démarche est avant tout celle de l’éducation populaire. Nous ouvrons un espace de parole pour les jeunes qui s’expriment, réfléchissent ensemble, parlent de leurs représentations et de leurs préoccupations en petits groupes. Donner accès à un espace de parole pour un jeune c’est faire le pari de diminuer ses stéréotypes et ses éventuelles "souffrances psychiques".
Au-delà de l’apport d’informations et de l’actualisation de leurs connaissances, le but est de permettre aux jeunes d’intégrer les messages de prévention. Ces jeunes peuvent transmettre à leurs pairs des informations exactes et devenir à leur tour des acteurs de prévention. Ces animations permettent également des orientations pertinentes en fonction des besoins exprimés.
Même si l’Alsace a des chiffres proportionnellement moins importants que les chiffres nationaux, il y a entre 4500 et 5000 avortements par an, dont presque 6 % concernent des jeunes femmes mineures.
En ce qui concerne le VIH/SIDA, selon le COREVIH, il y a une nette augmentation des nouveaux dépistés parmi les personnes âgées de 20 à 29 ans et le nombre des nouveaux contaminés parmi les 30/39 ans qui avait diminué, est à nouveau en augmentation (données 2013). On estime de plus que de nombreuses personnes séropositives ne sont pas encore dépistées .L’Alsace est une région à prévalence forte en ce qui concerne le VIH et les hépatites B et C.
Les chiffres concernant les violences sont largement sous estimés, en particulier pour les viols. Le besoin d’information sur ces thèmes est très grand, en particulier chez les jeunes.
De façon à permettre aux jeunes de s’exprimer entre pairs sur ces sujets le Planning a depuis des années développé des animations en petits groupes de jeunes. Cette forme d’animation est considérée comme un moyen essentiel de prévention des risques sexuels qui permet de développer l’empowerment dans cette population.
Depuis de nombreuses années, les professionnels en contact avec les adolescent(e)s (infirmières scolaires mais aussi éducateurs-trices en instituts médico-pédagogiques ou instituts médico-éducatifs, missions locales…..) sont en demande d’intervention par des intervenants extérieurs compétents en matière d’éducation à la sexualité et de prévention des comportements à risques qui y sont liés.
Certains, formés, pourraient intervenir sur ces questions mais préfèrent parfois faire appel à un professionnel extérieur, tant les questions liées à la sexualité, relevant de l’intime, leur paraissent nécessiter un appui extérieur. Les populations ciblées ne sont pas toujours aussi bien informées qu’on pourrait le croire :
beaucoup de fausses informations et stéréotypes circulent d’autant plus que les personnes sont éloignées des ressources d’information.
Notre démarche est avant tout celle de l’éducation populaire. Nous ouvrons un espace de parole pour les jeunes qui s’expriment, réfléchissent ensemble, parlent de leurs représentations et de leurs préoccupations en petits groupes. Donner accès à un espace de parole pour un jeune c’est faire le pari de diminuer ses stéréotypes et ses éventuelles "souffrances psychiques".
Au-delà de l’apport d’informations et de l’actualisation de leurs connaissances, le but est de permettre aux jeunes d’intégrer les messages de prévention. Ces jeunes peuvent transmettre à leurs pairs des informations exactes et devenir à leur tour des acteurs de prévention. Ces animations permettent également des orientations pertinentes en fonction des besoins exprimés.
Objectif de l'action
* Objectif général
- Favoriser l'intégration de comportements de protection ou à moindres risques et permettre d'aborder la vie affective et sexuelle sereinement.
- Aborder la sexualité sous l'angle relationnel : estime de soi, respect de l'autre, désir, plaisir, tendresse, amour.
* Objectif intermédiaire 1 :
- recenser les besoins et attentes des différents publics
* Objectifs opérationnels :
- recenser les besoins et attentes des différents publics avec les infirmières scolaires, les personnes référentes, les équipes éducatives
- définir les modalités pratiques d'intervention
- contacter les responsables académiques en charge de l'éducation à la sexualité pour harmoniser les interventions
- préparer des interventions dans le cadre des réunions de comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté dans les établissements et participer à certaines réunions de regroupement des infirmières scolaires
- préparer les interventions en fonction de la demande des personnes référentes des groupes hors cadre scolaire
- dans les suites de la réalisation des interventions , utiliser les évaluations qualitatives des jeunes réalisées à la fin de chaque séance pour être au plus près de leurs attentes ainsi que le bilan qualitatif de la personne référente
* Objectif intermédiaire 2 :
- Apporter recul et connaissance autour du corps, de la contraception, des risques liés au VIH/IST, des violences, des droits.
* Objectifs opérationnels :
- approfondir les connaissances concernant le corps
- apporter les informations complémentaires en matière de contraception
- informer sur les 1ST et le Sida ainsi que sur les façons de s'en protéger
- faire réfléchir et émerger les représentations autour de la sexualité, des relations hommes-femmes, le respect de l'autre, de l'amour...
- faire émerger les questionnements
- informer sur les structures existantes et compétentes sur les différentes problématiques: contraception, IVG, 1ST, violences de couple, intrafamiliales et violences sexuelles (viol, viols par inceste, mariages forcés...)
- familiariser avec les préservatifs masculins et féminins : mise à disposition et présentation selon le public.
* Objectif intermédiaire 3 :
- Prévenir la souffrance psychique chez les jeunes ,en particulier chez des jeunes dits « vulnérables »
* Objectifs opérationnels :
- permettre l'expression des questions sur l'identité sexuelle et faire émerger les questionnements et stéréotypes sur l'homosexualité
- permettre l'expression des jeunes en situation de handicap, en foyer d'accueil, en échec scolaire, en rupture familiale et sociale
- travailler autour du respect de soi et des autres
- informer sur les structures existantes, les lieux d'accueil permettant de s'exprimer sur ses problématiques personnelles
* Objectif intermédiaire 4 :
- Développer les fonctions parentales autour des questions liées
à la sexualité
* Objectifs opérationnels :
- réunir des parents et les faire réfléchir à l'égalité hommes/femmes,
- développer les thématiques violences et ses impacts sur les jeunes,
- partager une réflexion sur les droits des enfants et des jeunes,
- informer sur l'importance de l'éducation à la sexualité dans la réduction des risques sexuels
- Favoriser l'intégration de comportements de protection ou à moindres risques et permettre d'aborder la vie affective et sexuelle sereinement.
- Aborder la sexualité sous l'angle relationnel : estime de soi, respect de l'autre, désir, plaisir, tendresse, amour.
* Objectif intermédiaire 1 :
- recenser les besoins et attentes des différents publics
* Objectifs opérationnels :
- recenser les besoins et attentes des différents publics avec les infirmières scolaires, les personnes référentes, les équipes éducatives
- définir les modalités pratiques d'intervention
- contacter les responsables académiques en charge de l'éducation à la sexualité pour harmoniser les interventions
- préparer des interventions dans le cadre des réunions de comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté dans les établissements et participer à certaines réunions de regroupement des infirmières scolaires
- préparer les interventions en fonction de la demande des personnes référentes des groupes hors cadre scolaire
- dans les suites de la réalisation des interventions , utiliser les évaluations qualitatives des jeunes réalisées à la fin de chaque séance pour être au plus près de leurs attentes ainsi que le bilan qualitatif de la personne référente
* Objectif intermédiaire 2 :
- Apporter recul et connaissance autour du corps, de la contraception, des risques liés au VIH/IST, des violences, des droits.
* Objectifs opérationnels :
- approfondir les connaissances concernant le corps
- apporter les informations complémentaires en matière de contraception
- informer sur les 1ST et le Sida ainsi que sur les façons de s'en protéger
- faire réfléchir et émerger les représentations autour de la sexualité, des relations hommes-femmes, le respect de l'autre, de l'amour...
- faire émerger les questionnements
- informer sur les structures existantes et compétentes sur les différentes problématiques: contraception, IVG, 1ST, violences de couple, intrafamiliales et violences sexuelles (viol, viols par inceste, mariages forcés...)
- familiariser avec les préservatifs masculins et féminins : mise à disposition et présentation selon le public.
* Objectif intermédiaire 3 :
- Prévenir la souffrance psychique chez les jeunes ,en particulier chez des jeunes dits « vulnérables »
* Objectifs opérationnels :
- permettre l'expression des questions sur l'identité sexuelle et faire émerger les questionnements et stéréotypes sur l'homosexualité
- permettre l'expression des jeunes en situation de handicap, en foyer d'accueil, en échec scolaire, en rupture familiale et sociale
- travailler autour du respect de soi et des autres
- informer sur les structures existantes, les lieux d'accueil permettant de s'exprimer sur ses problématiques personnelles
* Objectif intermédiaire 4 :
- Développer les fonctions parentales autour des questions liées
à la sexualité
* Objectifs opérationnels :
- réunir des parents et les faire réfléchir à l'égalité hommes/femmes,
- développer les thématiques violences et ses impacts sur les jeunes,
- partager une réflexion sur les droits des enfants et des jeunes,
- informer sur l'importance de l'éducation à la sexualité dans la réduction des risques sexuels
Description
Il s’agit d’une action de promotion de la santé, de prévention et de réduction des risques liés à la sexualité.
Nos interventions d’éducation à la sexualité auprès de groupes d’âge scolaire nous permettent, outre l’apport d’information, de les sensibiliser aux différents risques encourus par le biais d’échanges et d’ouverture d’un espace de parole lors de l’animation. Il y est également question du côté positif de la sexualité : relations égalitaires-amour-plaisir-intimité.
Cette action peut se transformer en action de dépistage, repérage. En effet certains jeunes viennent nous voir à l’issue d’une animation pour parler d’un problème les concernant personnellement ("j’ai peur d’être enceinte", "j’ai subi une violence"...) et de fait, ave la coopération des responsables sur place, en particulier des infirmières scolaires, cette action d’éducation à la sexualité devient une action d’accompagnement et de soutien qui peut déboucher sur une prise en charge individuelle au sein de nos permanences du planning familial ou au sein de la structure.
D’autant que la majorité des jeunes fréquentant nos centres de planification disent avoir été informés de notre existence par une animation ou par un jeune en ayant lui-même bénéficié.
* Préparation des animations :
- rencontre des infirmières scolaires ou personnes encadrant les jeunes ;
- recensement des attentes du public concerné et définition des modalités pratiques concernant l’intervention
. nombre d’interventions,
. horaires,
. taille des groupes,
. travail en binôme
* Programme d’une animation :
- Présentation du Planning Familial ;
- Recensement de l’attente du public ;
- Echanges et discussion entre les jeunes et avec les intervenants ;
- Apport d’informations ;
- Utilisation de techniques d’animation pour libérer la parole si nécessaire;
- Rappel des lieux et personnes ressources internes à l’établissement et extérieures ;
Nos interventions d’éducation à la sexualité auprès de groupes d’âge scolaire nous permettent, outre l’apport d’information, de les sensibiliser aux différents risques encourus par le biais d’échanges et d’ouverture d’un espace de parole lors de l’animation. Il y est également question du côté positif de la sexualité : relations égalitaires-amour-plaisir-intimité.
Cette action peut se transformer en action de dépistage, repérage. En effet certains jeunes viennent nous voir à l’issue d’une animation pour parler d’un problème les concernant personnellement ("j’ai peur d’être enceinte", "j’ai subi une violence"...) et de fait, ave la coopération des responsables sur place, en particulier des infirmières scolaires, cette action d’éducation à la sexualité devient une action d’accompagnement et de soutien qui peut déboucher sur une prise en charge individuelle au sein de nos permanences du planning familial ou au sein de la structure.
D’autant que la majorité des jeunes fréquentant nos centres de planification disent avoir été informés de notre existence par une animation ou par un jeune en ayant lui-même bénéficié.
* Préparation des animations :
- rencontre des infirmières scolaires ou personnes encadrant les jeunes ;
- recensement des attentes du public concerné et définition des modalités pratiques concernant l’intervention
. nombre d’interventions,
. horaires,
. taille des groupes,
. travail en binôme
* Programme d’une animation :
- Présentation du Planning Familial ;
- Recensement de l’attente du public ;
- Echanges et discussion entre les jeunes et avec les intervenants ;
- Apport d’informations ;
- Utilisation de techniques d’animation pour libérer la parole si nécessaire;
- Rappel des lieux et personnes ressources internes à l’établissement et extérieures ;
Partenaire de l'action
- ARS.
Partenaires hors financeurs :
- lnfirmièr(e)s scolaires Enseignant€s
- éducateurs(trices)
- responsables associatifs structures faisant appel à nous.
Partenaires hors financeurs :
- lnfirmièr(e)s scolaires Enseignant€s
- éducateurs(trices)
- responsables associatifs structures faisant appel à nous.
Année de début de réalisation
2016
Année de fin de réalisation
2016
Durée
1 an
Fréquence
Suivie
Public
Préadolescents (10-12 ans), Adolescents (13-18 ans), Jeunes 16-25 ans (insertion professionnelle), Adultes 18-55 ans, Professionnels de santé, Professionnels du social, Professionnels de l'éducation, Autre profession, Tout public, Parents, Personnes relais / pairs, Personnes handicapées, Etudiants, apprentis, Personnes immigrées, Chômeurs, Personnes en difficulté socio-économique, Homme, Femme
Nombre de personnes concernées
3 467
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Accueil, écoute, orientation
Outils et supports utilisés :
Documentation, brochures, affiches et matériel pédagogique utilisés par notre association, supports vidéos, préservatifs masculins et féminins. Cartes d'information donnant nos coordonnées Ces supports sont adaptés aux différents groupes et peuvent donc varier.
Communication et valorisation de l'action
Notre action est pérenne depuis de nombreuses années et nous avons un réseau de partenaires qui nous contactent tous les ans. Nous essayons de renforcer ce partenariat, en particulier avec les infirmières scolaires
La confédération nationale du Planning Familial a un agrément de l'Education Nationale pour l'éducation à la sexualité.
Par ailleurs le Planning est connu pour travailler transversalement sur tous les thèmes en relation avec l'éducation à la sexualité, notamment par des articles dans les journaux, par des manifestations sur ces thèmes en lien avec d'autres associations.
- Diffusion systématique dans nos différentes actions d'une carte donnant nos coordonnées et nos champs d'action.
- Facebook et site internet ;
- Articles dans la presse locale ;
- Interviews télévisés.
La confédération nationale du Planning Familial a un agrément de l'Education Nationale pour l'éducation à la sexualité.
Par ailleurs le Planning est connu pour travailler transversalement sur tous les thèmes en relation avec l'éducation à la sexualité, notamment par des articles dans les journaux, par des manifestations sur ces thèmes en lien avec d'autres associations.
- Diffusion systématique dans nos différentes actions d'une carte donnant nos coordonnées et nos champs d'action.
- Facebook et site internet ;
- Articles dans la presse locale ;
- Interviews télévisés.
Financeur
- ARS : 15 000 € €
- Fonds propres : Vente de produits finis, de marchandises, prestations de services : 5 520 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs :
- 300 séances ont été réalisées
- 4 214 personnes ont été rencontrées
- 1 520 collégiens ont été rencontrés lors de 115 interventions
- 802 lycéens ont été rencontrés lors de 35 interventions (lycées généraux)
- 727 lycéens ont été rencontrés lors de 50 animations (Lycées professionnels)
- 306 personnes ont été rencontrés lors de 8 animations (Etablissements post bac)
- 136 personnes ont été rencontrées lors de 16 interventions (Foyers de jeunes ; Public précaire ; jeunes)
- 523 personnes ont été rencontrées lors de 54 interventions (Etablissements spécialisés)
- 200 femmes ont été rencontrées lors de 22 interventions (- de 20 ans : 88%; + de 20 ans : 12%)
* Indicateurs qualitatifs :
- questionnaire d'évaluation rempli par les jeunes à la fin de chaque animation
- 94 % trouvent nos interventions intéressantes
Connaissances nouvellement acquises :
- 34% : "suite à l'animation je me sens plus à l'aise sur les sujets suivants" : mon corps : 34 % ; les relations filles/garçons : 46 % ;
- où se renseigner, se confier en cas de questions, problèmes : 47 % ;
la contraception : 40 % ; la sexualité : 42 % ; rien du tout : 16 % ; autre : 3 %.
- Pour le dernier item il leur est possible de préciser.Voici ce qu'ils évoquent : IVG, les violences, le viol, le sexisme, la masturbation, la pornographie, la prostitution, la virginité, l'homosexualité, les stéréotypes.
Connaissances acquises matière de contraception :
- «je me sens mieux informé-e sur les moyens de contraception et de protection" : 86 % répondent oui
- Lieu ressource à contacter en cas de violence : "je me sens mieux informé-e sur les de violences et les lieux où je peux en parler" : 87 % répondent oui
Question ouverte pour savoir si nous avons abordé tous les thèmes attendus par les jeunes :
- "tous les sujets que je souhaitais ont été abordés" : 90 % répondent oui ;
- Les 10 % restant demandent essentiellement un approfondissement des thèmes abordés (violence, homosexualité, avortement, 1ST) ou font part d'une problématique plus personnelle
- Un questionnaire d'évaluation est remis aux participants à la fin des séances d'éducation à la sexualité. Il est rempli de manière anonyme et nous précisons qu'il ne s'agit en aucun cas d'une évaluation de leurs connaissances mais plutôt d'un recueil de leurs impressions. Le questionnaire est composé de cases à cocher mais nous avons tout de même deux questions ouvertes facultatives pour les jeunes qui souhaiteraient s'exprimer plus.
Les items ont été évoqués dans la partie «évaluation qualitative».
- Aborder aussi les sexualités sous l'angle relationnel (estime de soi, respect de l'autre, plaisir, désir, tendresse, amour...)
- Diversité des établissements et des personnes rencontrées. Retour des bénéficiaires qui est extrêmement positif .
- Nos interventions ouvrent un espace de parole primordial dans une société où la sexualité est omniprésente mais où les temps d'échanges permettant un recul sur les images et les stéréotypes qu'elles véhiculent sont encore trop rares.
- Nous privilégions des animations en petits groupes (maximum 15 personnes) qui permettent un travail d'éducation populaire (partir des questionnements apportés et participation de tous à la discussion).
- L'intégration d'un certain nombre d'informations qui nous semblent primordiales, permettent aussi à certains jeunes d'être transmetteurs d'informations justes, auprès de leurs pairs n'ayant pas bénéficié d'une séance d'éducation à la sexualité.
- Certains de nos partenaires sont les mêmes depuis plusieurs années, d'autres font appel à nous pour la première fois, avec tous nous instaurons une relation de confiance et d'échange.
- Ces relations sont primordiales dans une optique de prévention, car la prévention ne s'arrête pas à l'animation mais se poursuit dans le bureau de l'infirmière scolaire, dans les relations avec les adultes référents, lors de nos permanences dans les locaux du Planning Familial et aussi avec les jeunes qui, s'adressant à leurs pairs, deviennent des relais de prévention.
- 300 séances ont été réalisées
- 4 214 personnes ont été rencontrées
- 1 520 collégiens ont été rencontrés lors de 115 interventions
- 802 lycéens ont été rencontrés lors de 35 interventions (lycées généraux)
- 727 lycéens ont été rencontrés lors de 50 animations (Lycées professionnels)
- 306 personnes ont été rencontrés lors de 8 animations (Etablissements post bac)
- 136 personnes ont été rencontrées lors de 16 interventions (Foyers de jeunes ; Public précaire ; jeunes)
- 523 personnes ont été rencontrées lors de 54 interventions (Etablissements spécialisés)
- 200 femmes ont été rencontrées lors de 22 interventions (- de 20 ans : 88%; + de 20 ans : 12%)
* Indicateurs qualitatifs :
- questionnaire d'évaluation rempli par les jeunes à la fin de chaque animation
- 94 % trouvent nos interventions intéressantes
Connaissances nouvellement acquises :
- 34% : "suite à l'animation je me sens plus à l'aise sur les sujets suivants" : mon corps : 34 % ; les relations filles/garçons : 46 % ;
- où se renseigner, se confier en cas de questions, problèmes : 47 % ;
la contraception : 40 % ; la sexualité : 42 % ; rien du tout : 16 % ; autre : 3 %.
- Pour le dernier item il leur est possible de préciser.Voici ce qu'ils évoquent : IVG, les violences, le viol, le sexisme, la masturbation, la pornographie, la prostitution, la virginité, l'homosexualité, les stéréotypes.
Connaissances acquises matière de contraception :
- «je me sens mieux informé-e sur les moyens de contraception et de protection" : 86 % répondent oui
- Lieu ressource à contacter en cas de violence : "je me sens mieux informé-e sur les de violences et les lieux où je peux en parler" : 87 % répondent oui
Question ouverte pour savoir si nous avons abordé tous les thèmes attendus par les jeunes :
- "tous les sujets que je souhaitais ont été abordés" : 90 % répondent oui ;
- Les 10 % restant demandent essentiellement un approfondissement des thèmes abordés (violence, homosexualité, avortement, 1ST) ou font part d'une problématique plus personnelle
- Un questionnaire d'évaluation est remis aux participants à la fin des séances d'éducation à la sexualité. Il est rempli de manière anonyme et nous précisons qu'il ne s'agit en aucun cas d'une évaluation de leurs connaissances mais plutôt d'un recueil de leurs impressions. Le questionnaire est composé de cases à cocher mais nous avons tout de même deux questions ouvertes facultatives pour les jeunes qui souhaiteraient s'exprimer plus.
Les items ont été évoqués dans la partie «évaluation qualitative».
- Aborder aussi les sexualités sous l'angle relationnel (estime de soi, respect de l'autre, plaisir, désir, tendresse, amour...)
- Diversité des établissements et des personnes rencontrées. Retour des bénéficiaires qui est extrêmement positif .
- Nos interventions ouvrent un espace de parole primordial dans une société où la sexualité est omniprésente mais où les temps d'échanges permettant un recul sur les images et les stéréotypes qu'elles véhiculent sont encore trop rares.
- Nous privilégions des animations en petits groupes (maximum 15 personnes) qui permettent un travail d'éducation populaire (partir des questionnements apportés et participation de tous à la discussion).
- L'intégration d'un certain nombre d'informations qui nous semblent primordiales, permettent aussi à certains jeunes d'être transmetteurs d'informations justes, auprès de leurs pairs n'ayant pas bénéficié d'une séance d'éducation à la sexualité.
- Certains de nos partenaires sont les mêmes depuis plusieurs années, d'autres font appel à nous pour la première fois, avec tous nous instaurons une relation de confiance et d'échange.
- Ces relations sont primordiales dans une optique de prévention, car la prévention ne s'arrête pas à l'animation mais se poursuit dans le bureau de l'infirmière scolaire, dans les relations avec les adultes référents, lors de nos permanences dans les locaux du Planning Familial et aussi avec les jeunes qui, s'adressant à leurs pairs, deviennent des relais de prévention.
Secteur d'activité
Milieu scolaire, Etablissement scolaire collège, Etablissement scolaire maternelle et primaire, Etablissement scolaire lycée, Etablissements et services sociaux et médico-sociaux pour personnes en difficultés spécifiques ( foyer de femmes battues, CHRS, CADA, accueil de jour...), Local d'association
Lieu d'intervention
Strasbourg
Bischheim
Schiltigheim
Hoenheim
Illkirch
Sélestat
Erstein
Oberhausbergen
Andlau
Mundolsheim
Molheim
Holtzheim
Bischheim
Schiltigheim
Hoenheim
Illkirch
Sélestat
Erstein
Oberhausbergen
Andlau
Mundolsheim
Molheim
Holtzheim
Niveau géographique
Communal
Commune
Andlau, Bischheim, Erstein, Holtzheim, Illkirch-Graffenstaden, Mundolsheim, Oberhausbergen, Obernai, Schiltigheim, Sélestat, Strasbourg
Niveau départemental
Bas-Rhin
Niveau territorial de santé
Territoire 2, Territoire 3
Niveau autre territoires de santé
STRASBOURG, OBERNAI-SELESTAT
Plan national
HEPATITES - Programme national hépatites virales C et B, PERINATALITE - Plan périnatalité, VIH/SIDA IST - Programme national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
En conclusion, vos observations concernant la poursuite de l'action en 2016, en précisant les ajustements éventuels qui vous semblent devoir être apportés.
Cette année encore l'essentiel du travail d'analyse des informations, des
statistiques a été fait bénévolement et peut difficilement être chiffré, mais cela représente un très grand nombre d'heures de travail. Ces heures devraient pouvoir être prises en charge financièrement.
Cette deuxième année de CPOM 2015-2017 s'est inscrite dans la continuité de notre action d'éducation à la sexualité qui est au cœur des objectifs et de l'activité du Planning Familial car nous restons persuadé(e)s que l'éducation à la sexualité est, non seulement un vecteur de prévention en matière de santé, mais aussi un tremplin vers l'égalité et l'émancipation .
Cette année encore l'essentiel du travail d'analyse des informations, des
statistiques a été fait bénévolement et peut difficilement être chiffré, mais cela représente un très grand nombre d'heures de travail. Ces heures devraient pouvoir être prises en charge financièrement.
Cette deuxième année de CPOM 2015-2017 s'est inscrite dans la continuité de notre action d'éducation à la sexualité qui est au cœur des objectifs et de l'activité du Planning Familial car nous restons persuadé(e)s que l'éducation à la sexualité est, non seulement un vecteur de prévention en matière de santé, mais aussi un tremplin vers l'égalité et l'émancipation .