Santé - Insertion

Environnement, Santé au travail, Conduites addictives, Nutrition (alimentation et activité physique), Cancers, Santé bucco-dentaire, Accidents de la vie courante, Médicament, Vaccination, Hépatites (VHB - VHC), Précarité, Maladies chroniques (autres), Maladies rares

Programme : Réduire les inégalités territoriales et sociales de santé pour améliorer l’accès à la prévention, à la promotion de la santé et aux soins
• Objectif Objectif 2 : Adapter les politiques de prévention et de promotion de la santé aux populations concernées

La situation socio-économique actuelle est préoccupante. Quelques chiffres :

- en Alsace, le nombre de demandeurs d’emploi présente une progression de 5,4% fin septembre 2014 par rapport à l’année précédente ;

- en France, le nombre de bénéficiaires du RSA progresse de 6% entre juin 2013 et juin 2014. Bénéficiaire du RSA veut dire en général chômeurs de longue durée ou travailleur précaire. Parmi les problèmes qui entraînent la précarité, la santé ajoute un frein à l’insertion et aux démarches de retour à l’emploi et/ou le maintien dans l’emploi.

Tout problème de santé doit être pris en considération dans l’accompagnement des personnes en précarité, quelque soit le type.

* Objectif général :

- Soutenir les personnes en difficultés suite à une perte d'emploi à cause d'une mauvaise santé ou, à l'inverse, ayant perdu leur santé à cause d'un emploi inadapté ou du non-emploi.


* Objectifs opérationnels :

- Suivre le bénéficiaire avant, pendant et après son insertion professionnelle ;
- Evaluer la situation et la progression du bénéficiaire vers les soins et l'activité.


* Objectif intermédiaire 2 :

- rompre le cercle infernal : pas de santé pas d'emploi Objectifs opérationnels ;
- apporter plus d'informations sur la santé en favorisant des échanges pour encourager les comportements favorables à la santé ;
- encourager les démarches de soins.

L’action santé – insertion se décline en 2 aspects.
I - Aspect individuel

* Objectif intermédiaire 1 : - Soutien aux personnes en difficultés suite à une perte d’emploi à cause d’’une mauvaise santé ou, à l’inverse, ayant perdu la santé à cause d’un emploi inadapté ou du non emploi.

* Objectif opérationnel 1 : suivre les bénéficiaires avant, pendant et après leur insertion.

Sur le terrain, cela se traduit par des consultations médico-socio-professionnelles (réalisées par les médecins du RESI) pour conseiller, orienter les bénéficiaires vers des projets compatibles avec leur état de santé pour éviter l’aggravation de leurs problèmes de santé. Il peut s’agir d’un projet professionnel, d’un projet de formation ou d’un projet de vie sociale. C’est là qu’il y a une complémentarité avec le 2ème aspect (collectif) de l’action car la personne pourrait être orientée vers des ateliers de redynamisation organisés par diverses structures d’insertion, durant lesquels le RESI intervient sur le volet santé.

Public concerné :

- Toute personne en difficulté socio-économique en précarité dont les problèmes de santé constituent un frein pour le retour à l’emploi ou simplement à la vie sociale (isolement,…). Exemples : toute personne en difficulté socio-économique et dont les problèmes de santé (reconnus ou non comme handicap) constituent un frein pour le maintien ou le retour à l’emploi : les bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, AAH, pension d’invalidité…), les demandeurs d’emploi indemnisés ou non, les sortants de prison,…

- Le public pourra être orienté par des travailleurs sociaux, des conseillers à l’emploi, … ou bien venir de lui-même suite à des informations par un tiers ou suite à participation à une animation collective réalisée par nos soins (là aussi complémentarité entre les 2 aspects de l’action).

- 1 000 personnes seront suivies dans le Bas Rhin pour les consultations et 250 dans le Haut Rhin. La différence réside dans le fait que le RESI n’a pas le même financement dans les 2 départements. Toutefois, le nombre de bénéficiaires du Haut Rhin pourra être revu à la hausse si au cours des 3 années nous arrivons à augmenter le financement.

Outils utilisés :

- fiche de demande complétée par le prescripteur pour poser les questions et fiche de liaison complétée par le médecin à l’issue de la consultation pour répondre aux questions du prescripteur (cf. annexe).

Lieu : Région Alsace avec des permanences à Sélestat, Molsheim, Saverne, Bischwiller, Haguenau, Wissembourg, Colmar et Mulhouse.


Objectif opérationnel 2 : évaluation de la situation et progression du bénéficiaire vers les soins.

- On invite le bénéficiaire pour une rencontre avec le médecin dans le but de faire le point sur sa situation. Si sa santé s’est améliorée, il sera encouragé à rechercher activement un emploi. Si sa santé s’est altérée, il sera encouragé à se soigner. Nous projetons de revoir au moins 250 dans le Bas Rhin et 80 à 100 personnes dans le Haut Rhin.

2 - Aspect collectif

* Objectif intermédiaire 2 : Rompre le cercle infernal : pas de santé  pas d’emploi.

* Objectif opérationnel 1 : apporter plus d’informations sur la santé en favorisant des échanges pour encourager les comportements favorables à la santé.

Sur le terrain cela se traduit par la réalisation de séances d’animations / informations / formations collectives sur des thèmes de santé. Elles sont réalisées par les médecins du RESI.

Les thèmes seront :
- Selon la demande du public : les participants demandent à parler de l’ostéoporose, la schizophrénie, le harcèlement, le diabète,… Il s’agit donc des problèmes qui préoccupent le public. 120 séances dans le Bas Rhin et 20 séances dans le Haut Rhin.
On compte toucher 700 à 800 personnes dans le Bas Rhin et 150 à 300 personnes dans le Haut Rhin. Pareil que pour les consultations, le nombre des séances diffère car nous n’avons pas les mêmes financements dans les 2 départements.

- Nous leur proposons un atelier de 5 séances sur la prévention des maladies cardiovasculaires (MCV) en leur expliquant la pertinence de suivre les 5 séances successives. La proposition des 5 séances nous semble pertinente suite aux constats suivants :

- Un certain nombre de personnes confond toujours les MCV avec d’autres pathologies, ou bien ces personnes ignorent qu’ils présentent des signes alarmants, d’où expliquer de quoi il s’agit ne nous semble pas superflu pour au moins les inciter à consulter.

- L’alimentation, le tabac et l’alcool, la sédentarité sont les 3 piliers des MCV. Donc parler des MCV sans attirer l’attention sur ces 3 facteurs serait une erreur.

- L’utilisation du défibrillateur serait une motivation particulière.

- Un message par séance est envoyé car si on traite 2 ou 3 sujets à la fois, le message risque de ne pas être entendu, d’être dilué.

- Une séance dure 2 heures. Au-delà, l’attention n’est plus présente. En plus, nous préconisons la participation du public, la prise de parole est encouragée pour partager leurs expériences et le médecin est là pour rectifier ou encourager leurs habitudes ou comportements par rapport à la santé.

Nous réitérons que c’est une proposition. C’est le public qui décide le sujet qu’il veut aborder.
Nous comptons faire 7 ateliers sur les MCV : 4 dans le Bas Rhin et 3 dans le Haut Rhin, mais ces chiffres par département peuvent varier selon les demandes.

Le nombre de personnes ciblées (1 séance peut accueillir 8 à 12 personnes) :
- 40 à 50 personnes dans le Bas Rhin
- 30 à 40 personnes dans le Haut Rhin.
A la suite de ces animations collectives, des personnes peuvent être amenées à demander un rendez-vous en consultation médico-socio-professionnelle (aspect individuel) pour clarifier leur situation.

D’où la complémentarité entre les 2 aspects :
Les personnes vues en individuel peuvent être orientées vers les actions collectives et les personnes vues en collectif peuvent être reçues en consultation pour des conseils plus individualisés.

Outils utilisés : fiche d’émargement.
NB. : les participants ne sont pas toujours les mêmes selon les thèmes abordés.

* Objectif intermédiaire 3 : Contact avec les autres partenaires pour améliorer la situation globale de la personne.

- Pour réaliser ces différentes activités, le travail de partenariat avec d’autres organismes est prévu ou a déjà été établi depuis plusieurs années.

Ce sont des structures qui travaillent habituellement avec nous.
Pour l’avenir, nous projetons d’élargir ces partenariats avec des structures spécialisées comme ALT, sos hépatites, la maison du diabète,…

Associations,
travailleurs sociaux,
structures ou entreprises d'insertion


* Partenaires financeurs :

ARS
DIRECCTE ALSACE
CD67
CD68
CPAM 67
CPAM 68

2015

2015

12 mois

Répétitive

Jeunes 16-25 ans (insertion professionnelle), Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Tout public, Personnes handicapées, Personnes sans domicile fixe, Chômeurs, Personnes en difficulté socio-économique

1 493 consultations en Alsace pour 1 336 personnes (897 personnes pour les consultations en Alsace ; 1 079 participants aux animations en Alsace.

Communication, information, sensibilisation, Education pour la santé, Action de santé communautaire, Accueil, écoute, orientation

Distribution de plaquettes de prévention santé (espace prévention, CPAM, centre de recherche et d'information nutritionnelle, programme national nutrition santé, mutuelles,...) lors des animations. Utilisation de supports pédagogiques (planches anatomiques, maquettes).

* Indicateurs quantitatifs :

- 166 permanences ont été mises en place en dehors du siège ;
- 1493 personnes ont été vues en consultation ;
- 1 713 consultations effectives ;
- 160 évaluations ont été faites.
- 9 ateliers MCV ont été réalisés ;
- 136 animations ont été mises en place ;
- 1 079 personnes y ont participé ;
- 538 personnes (soit 36 %) ont été vues en consultations et orientées vers les partenaires MGEN, HUS pour des bilans et soins spécialisés, médecins traitants pour des démarches de soin ;
- 368 femmes ont été vues en 1ère consultation et 70 femmes ont été vues en plusieurs consultations, dans le Bas-Rhin ;
- 468 hommes ont été vus en 1ère consultation et 80 hommes ont été vus en plusieurs consultations, dans le Bas-Rhin ;
- 176 femmes ont été vues en 1ère consultation et 12 femmes ont été vues en plusieurs consultations, dans le Haut-Rhin ;
- 284 hommes ont été vus en 1ère consultation et 16 hommes ont été vus en plusieurs consultations, dans le Haut-Rhin ;
- 117 séances "animation-santé" dans le cadre de l'action "Santé-Insertion" ont été effectuées dans le Bas-Rhin, pour 855 personnes (491 femmes et 364 hommes) ;
- 7 ateliers de prévention des maladies cardiovasculaires (35 séances)ont été réalisés dans le Bas-Rhin, pour un total de 225 participants (157 femmes et 68 hommes) ;
- 19 séances collectives d'animations informations collectives sur des thèmes de santé ont été réalisées dans le Haut-Rhin et concernant 224 participants (158 femmes et 66 hommes).
- 2 ateliers de prévention des maladies cardiovasculaires, de 10 séances d'animations pour l'AFPA 68, ont été réalisés dans le Haut-Rhin, pour 191 personnes (150 femmes et 41 hommes).


* Indicateurs qualitatifs :

- Les bénéficiaires ont manifesté leur satisfaction pour les séances collectives d'animation sur des thèmes de santé : pour preuve, l'explosion des demandes de ce type d'action.

Alsace

Saverne ; Sélestat ; Molsheim ; Haguenau ; Wissembourg ; Bischwiller ; Colmar ; Mulhouse

Communal

Bischwiller, Haguenau, Molsheim, Saverne, Sélestat, Wissembourg, Colmar, Mulhouse

Bas-Rhin, Haut-Rhin

Territoire 1, Territoire 2, Territoire 3, Territoire 4

WISSEMBOURG, HAGUENAU, SAVERNE, MOLSHEIM SCHIRMECK, OBERNAI-SELESTAT, COLMAR, MULHOUSE

Les problèmes de santé freinent le retour à l'emploi, ceci n'est plus à démontrer.

Si le RESI en a les moyens, il pourra aider ces personnes en maîtrisant les problèmes de santé.

Nous allons continuer l'action en 2016 de la même façon en espérant plus de financements.